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''After a long time of intense relationship with images, I probably see more clearly today why and how the idyll has started, how the spell has lasted keeping me captive for so long, leaving me devoid of any willingness to break off such a freely agreed addiction.

I had quite early worked out the etymology of the word photography and considered the logical necessity to name a word to refer to a new science and new practice.

The true meaning of the word was an eye-opener that left me in a state of deep reverie : photography as the art of writing with light.

Is there no better ink than light, is there no stranger paradox than the transfer of a limpid and dazzling wave into a dark flow, furtively magically dropped on to a sheet and etched in silver or platinum salts ?

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The reverie went on,  I became a photographer.

My approach is intimately linked to a contemplative posture and a staunch pursuit of silence.

It’s essential to me that photography should evoke the passing of time, not only for the sake of reporting a strictly cold chronological history but above all to represent the length and flow of time: the eye is caught, the gaze is turned on for a brief instant, a picture is born from that fleeting fortuitous combination and, most of the time, it is an heaven-sent coincidence''.

                                                                                             JGL, 2003, october 25

[ Jean Guy Lathuilière  is also using singular or primitive techniques : pinhole camera, camera povera, old processes for printing such as gum bichromate, salt & palladium-platinum printing, favoring mainly experimental researches.

Photography being a part of his everyday life, he’s centred his work on series, trying out to deliver an unusual vision of things in an intimist way.

 

JG.Lathuilière’s photographs have been exhibited, published, awarded, in gallery-shows from different countries.& purchased both by public or private collections in France and abroad ].

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"Après une longue période de relation passionnelle à l’image, je sais sans doute plus clairement pourquoi et comment cette idylle vit le jour, et avec quelle intensité le charme se prolongea pour me tenir si durablement captif, privé de toute volonté de rompre cette dépendance librement consentie.

J’avais découvert assez tôt les vérités de l’étymologie et les raisons évidemment logiques de créer un mot pour désigner une science jeune ou une pratique nouvelle. Cette révélation, le sens véritable du mot photographie me plongea dans une rêverie profonde : photographie, art d ‘écrire avec la lumière…

N’existe-t-il pas de plus belle encre que la lumière, n’existe-t-il pas de paradoxe plus étrange que celui qui désigne la mutation d’une onde limpide et fulgurante en un flux obscur, déposé furtivement, magiquement sur la feuille et gravé dans des sels de platine ou d’argent ?

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La rêverie persista et je devins photographe.

La démarche suivie pour mon travail photographique est intimement liée à une posture contemplative et à une quête farouche du silence.

Il me semble primordial en photographie d’évoquer avant tout le temps qui passe, non seulement pour l’appréciation d’une stricte et froide chronologie historique "constative", mais surtout pour l’évocation même de la durée et du temps qui s ‘écoule : l’œil s’arrête, le regard se pose un bref instant, l’image naît de cette rencontre fugace, fortuite et bien souvent inespérée".

                                                                                              JGL, 25 octobre 2003

[ Jean Guy Lathuilière utilise aussi des techniques de prise de vue particulières et primitives : camera obscura munie d'un sténopé, camera povera, des techniques de tirage telles que la gomme bichromatée, le papier salé, le tirage au platine-palladium, favorisant principalement les recherches expérimentales.

La photographie faisant partie de son univers quotidien, il a axé une partie de son travail sur des séries thématiques, cherchant ainsi à livrer une vision inhabituelle du monde et sous un jour résolument intimiste.

 

Les photographies de JG.Lathuilière sont exposées, publiées en France et à l'international. Elles figurent également dans des collections publiques et privées.

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